par Ayelin » Ven Sep 07, 2012 2:53 pm
Pour ma part, je n'ai jamais vraiment compris ce que "geek" voulait dire. Ni nerds, d'ailleurs. Bref.
Lisant vos commentaires, j'ai l'impression de ne pas avoir beaucoup de références en commun :
- je n'éprouve pas vraiment d'intérêt pour les cultures asiatiques
- je suis fondamentalement incapable de lire une bande dessinée (je ne lis que les textes, je n'arrive pas à lire une histoire racontée en image)
- je ne suis pas cinéphile
- je n'accroche pas du tout à l'esthétique manga
- je n'aime pas les westerns, ni les ambiances post-apo ou cape et épées
- les super-héros m'ennuient profondément
Je lis par contre beaucoup de livres (une dizaine par mois environ), sur des thématiques différentes :
- fantasy, mais de moins en moins (un peu vacciné de la quête initiatique du jeune héros qui découvre ses pouvoirs pour terrasser le roi-sorcier)
- SF, là je suis bon client, de la bonne vielle SF à papa, en passant par la hard science, le space op, le transhumanisme
- policier (mais pas trop de "noirs")
- et surtout beaucoup de documentaires sur mes sujets de prédilection (histoire, religion, ésotérisme, économie, politique)
- enfin, pour l'informatique, j'ai été webmaster dans une autre vie, je travaille au quotidien avec des docs numériques (je suis bibliothécaire, au fait), mais si toutes ces technologies me sont familières, ce n'est pas une passion, je considère ça comme des outils, pas plus
- question jeux vidéos, ben un peu, pas plus (jamais eu de console, par exemple). J'ai fait un passage sur WoW, mais le langage SMS m'a fait fuir.
Par conséquent, ce qui influence ma façon de jouer ou de faire jouer, ce sont les références que je tire de mes lectures en littérature de l'imaginaire. Mais du coup je peine parfois à trouver les scénar que je joue suffisamment originaux, alors je me concentre plus sur les relations entre les personnages. Et je fais de moins en moins jouer, car j'ai vraiment du mal à trouver une idée que j'estime valoir le coup.
"Le problème avec la morale, c'est que c'est souvent la morale des autres". Léo Ferré